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- Avis (24), du 6 mai 2014 vers 4 heures 37 Elle se mettait souvent à courir sur la falaise, fouettée par l’air léger des côtes, toute vibrante d’une jouissance exquise à se mouvoir sans fatigue, comme les poissons dans l’eau ou les hirondelles dans l’air.
Elle se mit à prendre des bains avec passion. Elle nageait à perte de vue, étant forte et hardie, et sans conscience du danger. Elle se sentait bien dans cette eau froide, limpide et bleue, qui la portait en la balançant. Lorsqu’elle était loin du rivage, elle se mettait sur le dos, les bras croisés sur sa poitrine, les yeux perdus dans l’azur profond du ciel que traversait vite un vol d’hirondelle, ou la silhouette blanche d’un oiseau de mer. On n’entendait plus aucun bruit que le murmure éloigné du flot contre le galet et une vague rumeur de la terre glissant encore sur les ondulations des vagues, mais confuse, presque insaisissable. Et puis, Jeanne se redressait et, dans un affolement de joie, poussait des cris aigus en battant l’eau de ses deux mains.
- Commentaire (80), du 10 février 2014 vers 14 heures 37 Elle donna la charge de grand écuyer à son nain, et la place de chancelier à un page
elle donna l'ordre sur-le-champ à ses ingénieurs de faire une machine pour guinder ces deux hommes extraordinaires hors du royaume
- Info (100), le 6 février 2014 à 11 heures 1 Ayant dit ces mots, elle fit entrer les étrangers dans sa maison ; ses deux filles et ses deux fils leur présentèrent plusieurs sortes de sorbets qu'ils faisaient eux mêmes, du kaïmak piqué d'écorces de cédrat confit, des oranges, des citrons, des limons, des ananas, des pistaches, du café de Moka qui n'était point mêlé avec le mauvais café de Batavia et des îles
Ayant dit ces mots, elle sortit
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