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- Avis (18), du 10 mai 2014 vers 21 heures 31 Elle se coucha de bonne heure. Julien, par extraordinaire, fit allumer du feu dans sa chambre particulière.
Elle se croyait même au début d’une période heureuse et tranquille quand la mort de sa mère vint la frapper en plein cœur. Ce fut, pendant les premiers jours, un de ces désespoirs profonds qui ne laissent place à nulle autre pensée. Elle restait du matin au soir abîmée dans la désolation, cherchant à se rappeler mille choses de la morte, des paroles familières, sa figure d’autrefois, des robes qu’elle avait portées jadis, comme si elle eût amassé au fond de sa mémoire des reliques, et recueilli dans le passé disparu tous les intimes et menus souvenirs dont elle alimenterait ses cruelles rêveries. Puis quand elle fut arrivée ainsi à un tel paroxysme de désespoir, qu’elle avait à tout instant des crises de nerfs et des syncopes, toute cette peine accumulée jaillit en larmes, et, jour et nuit, coula de ses yeux.
- Commentaire (65), du 7 février 2014 vers 22 heures 22 Elle courait maintenant dans l’obscurité au risque de rouler le long des marches, de se casser les membres sur la pierre. Elle allait devant elle, poussée par un impérieux besoin de fuir, de ne plus apprendre rien, de ne plus voir personne.
elle court à elle, elle l'arrête, elle l'interroge d'un air attendri et consolant
- Info (78), le 8 février 2014 à 12 heures 35 Au bout de trois mois, ayant perdu tout son argent, et s'étant dégoûté de moi, elle me vendit à un juif nommé don Issachar qui trafiquait en Hollande et en Portugal, et qui aimait passionnément les femmes
Au bout de vingt-quatre heures ils revirent le jour ; mais leur canot se fracassa contre les écueils ; elle fallut se traîner de rocher en rocher pendant une lieue entière ; enfin ils découvrirent un horizon immense, bordé de montagnes inaccessibles
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