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Scène de vie rationalisée
Au travers du hublot
Mon œil se promène
Scrute sans gêne
Et peint le tableau
Dans ce blockhaus
De vies rapprochées
Et de mœurs effilochées
La vie tend une joue atroce
Comme un gosse
A la lisière du cosmos
Au grès des portes
Les savants t’abordent
Te conseillent la cohorte
Ou t’offrent leur corde
Quand miroite le crédit bail
Des mains d’un Don Juan
Tu t’assures sans faille
Contre l’hideux ouragan
Et du soleil à la lune
T’élèves vers les dunes
Mais dès le premier rhume
L’ami pique ta place sur le bitume
S’illusionner nous apaiserait
Pourtant le cerveau s’entête
Sous prétexte d’humilité
A s’asservir sans fête
Les gardiens du temple
Veillent sur leurs outils
Mais c’est eux qu’on contemple
Tel le même ses luttis
Lucide en sa cellule
Un indien s’est souvenu
Si son message ne t’est pas parvenu
Surveille bien le passage de la prochaine libellule
Surveille bien le passage
Surveille bien le passage
Ainsi tout a une fin
Même les haines s’enlisent
Et les barreaux se brisent
Quand la fraternité a faim
Quand la fraternité enfin…
Au travers du hublot
Apparaîtra le tableau
Le jouet le plus beau
La lumière du halo
Le halo c’est toi
Le halo c’est ta foi
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