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- Avis (42), du 4 mai 2014 vers 22 heures 55 Elle vécut donc dans la terreur de le perdre, épiant ses allures, ses attitudes, bouleversée par un mot, pleine d’angoisse dès qu’il admirait une autre femme, vantait le charme d’un visage, ou la grâce d’une tournure. Tout ce qu’elle ignorait de sa vie la faisait trembler, et tout ce qu’elle en savait l’épouvantait. À chacune de leurs rencontres, elle devenait ingénieuse à l’interroger, sans qu’il s’en aperçût, pour elle faire dire ses opinions sur les gens qu’il avait vus, sur les maisons où elle avait dîné, sur les impressions les plus légères de son esprit. Dès qu’elle croyait deviner l’influence possible de quelqu’un, elle la combattait avec une prodigieuse astuce, avec d’innombrables ressources.
Elle vécut donc en souriant, avec une sorte d’orgueil factice de rester belle si longtemps ; et, lorsqu’Annette apparut à côté d’elle avec la fraîcheur de ses dix-huit années, au lieu de souffrir de ce voisinage, elle fut fière, au contraire, de pouvoir être préférée, dans la grâce savante de sa maturité, à cette fillette épanouie dans l’éclat radieux de la première jeunesse.
- Commentaire (119), du 1 février 2014 vers 7 heures 20 Elle faisait des présents à Pascal, dans lesquels elle entrait plus de galanterie qu'elle ne pensait; elle croyait ne elle parler qu'en reine contente de ses services, et quelquefois ses expressions étaient d'une femme sensible
elle faisait fort chaud : le jeune homme voulut se baigner ; je pris cette occasion de me baigner aussi
- Info (154), le 12 février 2014 à 19 heures 55 Sébastien était affligé de ces discours ; elle respectait Homère, elle aimait un peu Milton
Sébastien était tout étonné que jamais les as ne elle vinssent ; et Martin ne s'en étonnait pas
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