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Reprendre au début du texte écrit : Combien de députés vont mourir du cancer avant des lois nécessaires ?
(vidéo globale ci-dessous)
Alors, que peut-on faire au bas de l'échelle ?
Dénoncer certaines pratiques, même si l'on se retrouve ainsi un "banni de la société" comme l'a écrit M. Jean-Claude Bonnemère dans sa Vie Quercynoise, sans naturellement
me donner la parole pour expliquer l'origine de cette sanction.
Car les installés avaient les moyens de décrédibiliser, de souiller, toute personne qui osait émettre des préoccupations dites écologistes.
en 1996, dans le département du Lot.
J'étais jeune, moins de trente ans, quand je suis arrivé sur une petite commune de 150 habitants.
Mes premières remarques publiques ont témoigné de ma surprise et interrogé sur l’absence de protection de la source alimentant la station d’eau municipale,
un agriculteur déversant pesticides et nitrates jusqu’à quelques mètres du point de captation.
Un voisin m'avait prévenu qu'il ne fallait pas poser ce genre de question car le maire vivait du commerce des céréales donc n'allait pas restreindre
l'activité des agriculteurs. Il était une forme de bras droit de l'homme fort du canton, que j'ai quelques années plus tard renommé "la petit maurytannie".
En hommage à un certain Daniel Maury dont la veuve est maintenant au Conseil Départemental et un cousin maire de Montcuq en Quercy Blanc, Montcuq ayant
absorbé ma petite commune dans une opération prétendue de fusion.
Vous comprenez peut-être pourquoi ma parole est absente de certains médias.
J’arrivais, j’étais jeune et pauvre, je devais donc m’incliner devant toutes et tous.
Surtout ne pas contester des traditions locales et une hiérarchie, fondées sur l’histoire quercynoise et l’argent.
J’ai pu me procurer le bilan de la qualité de l’eau distribuée en 2007 avec pour les nitrates la conclusion
« au moins une valeur a dépassé la limite de qualité, cependant la teneur moyenne reste conforme à la norme. »
La norme c’était 50 mg/l et la moyenne 49,18 mg/l avec un maximum à 58,40 mg/l.
En 2009 l’eau est passée à la Saur, et provient depuis d'une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau, ou de Cahors, avec augmentation vertigineuse du coût.
Si vous êtes encore avec moi, quelques chiffres supplémentaires :
Les cancers de l’intestin, du poumon, du pancréas augmenteraient chaque année de 2 à 5 %.
Chez les hommes, les cancers de la prostate et des testicules augmenteraient de plus de 2 % par an.
Chez les femmes, les cancers du foie, de l’anus et du pancréas c'est plus 3 % par an.
Pour tous les cancers de la thyroïde augmenteraient de 4,4 % par an.
Entre 1990 et 2013, le cancer du sein aurait progressé de 99 %.
Sûrement en raison du vieillissement de la population !
Mais voilà, le cancer n'est pas contagieux, pourtant il s'est étendu au monde entier.
Le Bhoutan serait le pays le moins touché.
Aucune révolution industrielle, aucune révolution dite verte, verte comme pesticides, une urbanisation modérée.
Durant toutes ces décennies nos épidémiologistes n'auraient pas encore été capables de fournir les conséquences des pollutions urbaines, agricoles ou industrielles ?
Où est notre cellule de veille sanitaire ?
Il est plus simple de lancer des campagnes de lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme ! Certes nécessaires.
Parmi les causes environnementales les plus disons suspectées :
les traitements hormonaux, les champs électromagnétiques, la radioactivité, les perturbateurs endocriniens dans lesquels figurent les pesticides, additifs, dioxines, bisphénol, et le tabac.
Et la chimie, benzène, PVC, solvants...
Naturellement aucun pesticide n'est responsable à 100% d'un cancer, c'est le cocktail général dans le corps humain, qu'il faudrait analyser...
Mais de tout ça, les députés s'en foutent ? C'est une question. Vous n'avez pas entendu l'intonation ?
Tant pis, pour celles et ceux tombées du cancer, ils étaient sûrement au mauvais endroit au mauvais moment,
ou ils ont eu tort de consommer ou utiliser des produits qui répondaient néanmoins aux normes.
Ils nous amusent, nos députés.
Comme avec les retraites, pour nous faire croire que l'Etat pense à nos vieux jours.
Que les syndicats pensent à nos vieux jours...
60, 62 ou 65 ans, de toute manière, seuls verront la différence les épargnés du cancer et autres maladies causées par le choix politique de privilégier l'économie et non la vie...
N'hésitez pas à demander à notre pays un engagement dans une lutte aussi vigoureuse contre le cancer que contre le coronavirus
pour stopper un choix de société voulu par l'ensemble des élus au pouvoir depuis les années 60, c'est à dire le choix du cancer, ce corolaire du tout chimie, du productivisme, de l'argent sur l'humain.
Dans une adaptation d'une chanson de Georges Brassens, je notais :
"Les cancers d’aujourd’hui sont les conséquences
Des mauvais choix durant la cinquième République
Après les condoléances c’est toujours la même danse
C’est toujours toujours le choix du plus de fric
Ne jetez pas la pierre
Au Macron des millionnaires
Nous sommes derrière"
J'aurais peut-être dû faire plus court !
je reprendrai peut-être certaines parties à part.
La vidéo globale :
Page de la série les élus, interviews et chroniques. la page du versant politique.
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