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Ayant vu passer un titre M. Martin Malvy, devant le tribunal correctionnel de Cahors, j'ai consulté le site de leur Vie Quercynoise.
Et tout ce que j'en sais de cette affaire provient de ce clic sur la page du site.
Des informations de M. Marc Louison et naturellement mes commentaires, mon analyse.
Car j'ai trouvé la défense de M. Malvy et de son avocat surprenante. Enfin la défense telle que résumée par M. Louison...
L'affaire donc :
Le 30 juin 2016 les élus du Grand Figeac ont voté à l’unanimité une délibération d'attribution un marché public de voirie à un regroupement de trois entreprises,
dont la STAP (Société Travaux Agricoles et Publics), créée par M. Jean-Claude Calméjane, maire d'une des communes, qui a participé au vote.
Cette entreprise de travaux publics il l’avait à cette époque revendue à son fils.
Ce n'est pas à moi de dire s'il existe une « prise illégale d’intérêt par un élu public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance ».
Mais naturellement au tribunal.
Selon M. Louison : Monsieur Martin Malvy se serait déclaré "« atterré » entre guillemets, de se retrouver devant un tribunal « à 84 ans »,
le à « à 84 ans » entre guillemets, pour une délibération, les 6 mots suivants entre guillemets, « on ne peut plus classique », puis de nouveau entre guillemets deux phrases « après avoir présenté dans ma vie publique plus de 25 000 délibérations » et « après 50 ans de vie publique ».
Me Simon Cohen, avocat de M. Martin Malvy, aurait évoqué un « malaise ». Non de M. Malvy, mais de cette procédure.
En ces termes :
« M. Malvy, 84 ans, un homme qui honore la République. On le fait comparaître à la suite d’une méprise sur les textes, sur la jurisprudence…
Est-ce que M. Malvy méritait de comparaître pour ça, pour rien ? Je suis sûr que vous préserverez l’honneur de M. Malvy. »
En quoi l'âge de M. Malvy et sa carrière doivent influer la justice dans ce dossier ?
Peut-on dire que la carrière de M. Malvy « honore la République » ? Maître Cohen l'a prétendu.
J'ai un peu suivi cette carrière de M. Malvy, sa fin de carrière je dirais. Trois décennies nous séparant.
Et j'ai même publié un bouquin, non chroniqué par leur Vie Quercynoise, leur dépêche du midi ni leur contact lotois :
J'y analysais par exemple un éditeur subventionné par la région Midi-Pyrénées, chez lequel M. Malvy publia l'un de ses livres.
Et je reprenais quelques citations du grand homme.
Par exemple dans "Des racines, des combats et des rêves".
Malvy Martin notait :
«...ceux qui accusent les autres de clientélisme sont souvent ceux qui n’ont pas réussi à être élus ou réélus.
Faire de la politique, c’est être à l’écoute et, par définition, chercher à rendre service... »
Je ne partage pas cette approche de la défense du clientélisme, je ne pense pas qu'elle honore la République.
Naturellement, si M. Martin Malvy souhaite que nous en parlions, de sa carrière, ma web caméra est disposé à se rendre jusqu'à Figeac.
Et je serai même masqué, même si le département ne m'a pas offert de masque, contrairement à ce qui semble avoir été prétendu dans le "deux masque pour tous".
Le livre "Quand Malvy Martin publie un livre, questions de déontologie".
Mes livres, versant essayiste français indépendant.
Parmi les autres élus lotois : Aurélien Pradié - Huguette Tiegna - Alain Lalabarde - J.M. Vayssouze-Faure - Maryse Maury - Marc Gastal.
Page de la série les élus, interviews et chroniques. la page du versant politique.
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