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Chapitre X du roman "Après l'énergie anti-électrique"
XLI
L’égalité des citoyens, la propriété collective, le droit d’être tranquille chez soi, l’interdiction d’amasser ne nous semblent pas partout respectés. Manifestement la féodalité règne sur de nombreuses parties du territoire où des clans se sont accaparés les châteaux, grandes propriétés et pouvoirs locaux. Ils maintiennent en quasi esclavage des populations démunies. Certains de nos concitoyens vivent sans liberté d’expression, sans liberté de déplacement, sans liberté. cinquante ans après la disparition de l’électricité, on en est toujours là. Sa Sainteté Emmanuel III a rappelé son attachement aux valeurs qui fondent notre nation mais oui, l’État ne peut pas tout faire, c’est à chacune et chacun, où qu’il soit, de savoir dire non quand c’est nécessaire et de s’opposer aux clans, aux clientélismes, dérives si fréquentes et néfastes durant notre histoire.
Mais comme après toutes les tragédies, les survivants ont repris le mouvement, des notaires souhaitent « graver pour l’éternité » l’étendue des propriétés. Selon eux, le meilleur moyen de mettre fin aux conflits et tragédies de voisinages. Notre maître semble disposé à les satisfaire, ayant créé une commission indépendante exclusivement composée de sujets favorables à une propriété effective, nécessaire à la sécurité. Nous pensons l’égalité et la fraternité plus importantes que la propriété effective, même pour l’indispensable sécurité.
Nous pensons nécessaire de rappeler que personne ne doit être exclu de l’endroit où il vit. Et personne ne peut accaparer deux endroits, le désir de « résidences secondaires » défendu par les nouveaux petits barons, l’histoire nous a appris qu’il dérive rapidement en accaparement des logements au détriment des plus faibles.
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