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Chronique hebdomadaire de Toulouse. De la semaine 84. Acte 84 en langage jaune
Gilets jaunes les actions du 20 juin 2020
Un chemin Macron contesté
Un chemin Macron.
Partie 1 de la vidéo "Acte 84 du 20 juin 2020"
"Nous allons retrouver pour partie notre art de vivre, notre goût de la liberté. En somme, nous allons retrouver pleinement la France."
Ainsi s'exprimait le Président Emmanuel Macron.
Mais je ne suis pas certain que nous ayons tous la même définition "d'art de vivre" ni "de la liberté."
Pourtant Macron est en même temps contesté et conforté car si les Manifestations reprennent l'esprit de soumissions s'est imposé.
Donc on s'interroge sur les actions par lesquelles les Gilets jaunes pourraient également sortir de leur impasse le 20 juin 2020,
en proposant un autre chemin que celui qui se prétend le seul et unique.
On peut également contester d'autres affirmations comme
Ainsi "Le Premier ministre et le Gouvernement ont travaillé d’arrache-pied, le Parlement s’est réuni, l’Etat a tenu, les élus de terrain se sont engagés."
Je conteste cette vision.
Les élus départementaux et régionaux m'ont ainsi semblé parfaitement avoir démontré leur totale deconvexion, ne plus être qu'un microcosme.
De nombreux maires furent invisibles et inactifs.
Quant aux sénateurs, ils furent encore plus insignifiants que les députés.
La République a confirmé son organisation monarchique durant cette crise.
Son organisation hiérarchique ou chaque chef veut des agenouillés car il l'est également, avec en haut de la pyramide le Président.
Rien n'a changé. Ses prédécesseurs exerçaient le pouvoir de la même manière.
Quelle place dans cette France-là pour la manifestation, à part une french-touch faisant dire à l'étranger que de toute manière en France chaque jour y'a des mécontents dans la rue, un communautarisme soit d'origine ou d'intérêts.
Je commente également la parole présidentielle sur
"Le 16 mars, nous avons fait le choix humaniste de placer la santé au-dessus de l’économie en vous demandant de rester chez vous. "
C'était fin janvier qu'il fallait agir.
Pas seulement quand des députés et un ministre furent contaminés.
"Nous allons donc pouvoir retrouver le plaisir d’être ensemble, de reprendre pleinement le travail mais aussi de nous divertir, de nous cultiver."
Quant aux "Nous avons su (...) inventer des solidarités nouvelles."
Pour le dire d'une phrase qui mériterait un paragraphe : l'histoire retiendra que les élus n'ont pas versé leurs revenus aux personnels soignants.
Le "Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays." me semble déplacé.
Certes, le Président a concédé :
"Bien sûr cette épreuve a aussi révélé des failles, des fragilités : notre dépendance à d’autres continents pour nous procurer certains produits,
nos lourdeurs d’organisation, nos inégalités sociales et territoriales."
Vidéo globale :
Page de la série Gilets jaunes. la page du versant politique.
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