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Les inondations dans le Gard.
Il aurait suffi que chaque habitant, chaque commune, conserve combien de litres, de m3, d'eau pour les éviter ?
Conserver l'eau qui tombe, oui ce serait pourtant une opération logique, à force de constater les catastrophes, un investissement finalement minime par rapport aux dégâts.
Avant, d'ailleurs toutes les fermes possédaient des cuves à cet effet, reliées aux gouttières.
Chaque logement pourrait être équipé d'un réservoir alimenté par la pluie, et l'eau serait utilisée pour les toilettes.
On s'aperçoit immédiatement des millions de mètres cubes d'eau potable ainsi économisés.
Que les toits deviennent des récupérateurs d'eau, les services de l'état sont sûrement en capacité de répondre
combien de millions de m3 d'eau seraient par cette pratique concernés chaque année.
Parmi les gestes écologiques simples... la récupération de l'eau de pluie...
Un entonnoir et des bouteilles 1,5 litres, 5 litres, 8 litres, pour arroser jardinières, légumes, fruits, fleurs...
Naturellement, ce n'est pas possible pour l'ensemble de la population.
Car une période de sécheresse succède régulièrement à celle des pluies.
Et donc parfois les inondations ont des effets plus graves, emportent des habitations, des humains.
Alors, elles font la une.
Mais personne au sommet de l'état pour en conclure que c'est une conséquence d'un choix collectif.
Comme par exemple la destruction des haies de séparation des petites parcelles de culture d'avant, avant le remembrement, la nécessité de grandes pièces pour les gros tracteurs les grosses moissonneuses.
Page de la série les élus, interviews et chroniques.
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