Maurice Faure, résumé carrière dans Montcuq, troublant

Maurice Faure, "est surtout connu" pour avoir été le dernier vivant des signataires du 25 mars 1957 du traité de Rome où Secrétaire d'État aux Affaires étrangères du gouvernement Guy Mollet (Président René Coty), il avait, pour la France, cosigné avec son ministre de tutelle, Christian Pineau. Né le 2 janvier 1922 à Azerat (Dordogne), il est mort le 6 mars 2014 à Cahors. 92 ans.

Maurice Faure, conseiller général du canton de Montcuq de 1963 à 1994, après l’avoir été de celui de Salviac à partir de 1958. Pourquoi ce parachutage ? Je l’ignore, remarquant simplement : sur le canton de Montcuq, le "titulaire" depuis 1949, Géolin Lespinet, maire de Lebreil, décédait en 1963. Sur la canton de Salviac, monsieur Faure "laissa la place" à Jean Variot, pharmacien et maire de Salviac qui l'occuperait jusqu'à son décès en 1974.
Maurice Faure, président du Conseil Général de 1971 à 1994. Mais à cette époque, cette charge acceptait de nombreux cumuls.
Maire de Prayssac durant douze ans, en 1965 il "voyait plus grand" et s’installait vingt-quatre années à la tête de Cahors (jusqu’en 1989 donc).
Député du Lot de 1951 à 1983, sénateur de 1983 à 1988.

Il siégea également à la région. On le remarque de 1974 à 1978 comme Premier vice-président du conseil régional Midi-Pyrénées. Alain Savary en était président, de 1973 à 1981.

Ses fonctions ministérielles furent plus brèves, forcément. Secrétaire d'État aux Affaires étrangères durant 2 ans, 2 mois et 14 jours du 1er février 1956 au 15 avril 1958. Il devenait, un mois plus tard, le 14 mai, Ministre de l'Intérieur, sous le Président René Coty, le Gouvernement de Pierre Pflimlin. Il devenait le plus jeune ministre de l’histoire à ce poste. Mais ça ne durait que 4 jours ! Le 17, toujours du gouvernement Pierre Pflimlin, il passe Ministre des Institutions européennes mais ça s’arrête le 28 mai 1958. C’était l’un des charmes de la IVe République cette valse des ministres.

Le Président François Mitterrand lui refait presque le même coup ! Garde des Sceaux, ministre de la Justice 1 mois, du 22 mai au 22 juin 1981 (gouvernement Pierre Mauroy I). Mais il reviendra pour 9 mois et 19 jours Ministre d'État, ministre de l'Équipement et du Logement du 10 mai 1988 au 1er mars 1989 (gouvernement Michel Rocard I et II)

Puis il est nommé Membre du Conseil constitutionnel, 9 années du 1er mars 1989 au 1er mars 1998 où à 76 ans s’arrêtait sa carrière. En 2007, on le sortait, nommé président du comité d'honneur du 50e anniversaire du traité de Rome.
Il s’est naturellement, également, "investi", disons, au parlement européen. On le note représentant de la France à l'Assemblée en 1959. Réélu membre du Parlement européen en 1962 et de 1979 à 1981 : Député à l'Assemblée des Communautés européennes (liste PS-MRG).

Quant au montant de la retraite accordée par l’État pour tout cela, nous l’ignorons.