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Chapitre XLIV (fin) du roman "Après l'énergie anti-électrique"
C’est deux générations plus tard que débuterait la tradition des Romane et Thomas.
« Notre grand-père t’a appris le chant des oiseaux, il est temps que tu en connaisses la signification. Puisse Pierre l’avoir également transmise. Il s’agit du deuxième niveau de communication… »
Je sifflais et Sandrine m’expliquait.
Puis il y eut ce qui m’a semblé être un ordre de mission. Ai-je eu raison, ai-je eu tort ? Me suis-je damné éternellement ou la miséricorde des âmes bienveillantes me reconnaîtra des circonstances atténuantes, un devoir suprême ?
- François-Thomas, le père d’Édouard, Mathieu, Angèle et de notre pépé, considérait comme une erreur historique d’avoir toujours préféré fuir plutôt que de combattre, de n’avoir jamais répondu par la loi du talion. Nous sommes les descendants d’une Sainte et nous avons toujours refusé de répandre le sang. Je savais que tu allais revenir car Rose m’est apparue. « Soit patiente, il te reste une mission à accomplir. Je ne suis qu’une messagère. Il t’appartient de sauver les tiens, de sauver ce pays de la barbarie. L’homme qui accomplira, pour toi, pour tous, le geste nécessaire sera sauvé. Que la paix soit en toi. Je reviendrai. » Et elle s’est volatilisée comme d’autres l’ont raconté avant moi. Elle portait une robe verte et joyeuse elle a dansé avant de parler. Selon les témoignages passés de bouches à oreilles depuis mille ans, c’est ainsi qu’elle était apparue pour la première fois, à son oncle, au centre de l’Afrique Unie, là où elle avait grandi, là où elle est vénérée comme une Sainte. Ni eux ni nous n’avons souhaité sa béatification par l’église de Rome, un temps envisagée.
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