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Chapitre 11 de "Montcuq, troublant"
François Hollande chez les encubés, au salon du livre 2019 ?
Le 14 septembre 2018 au matin, j’ignorais la venue de François Hollande au Leclerc Culture de Cahors. Je m’y rendais pour une autre raison, dans notre préfecture au diable sur son pont Valentré.
Avant l’arrivée du « grand écrivain » je demandais à Jean-Paul Marty, patron des centres Leclerc de Cahors, s’il m’était possible de filmer et d’interroger l’ancien président. Nous étions dans un espace privé. Aucune restriction pour la caméra et un point presse auquel je pourrais participer… Quelqu’un lui demandait ensuite, avec l’air d’espérer une réponse positive, s’il fallait montrer une carte de presse pour cet échange. Quelqu’un que je ne connaissais pas mais semblait me connaître et même essayer de m’éjecter via mon statut d’indépendant… J’écoutais sans même répliquer « je n’ai pas de carte du PRG. »
10 minutes en "point presse", où nous étions quatre à questionner et où, finalement une bonne moitié des échanges me revenait. Où je sentais d’abord la vedette tendue par ma présence ; être reconnu me surprenait mais c’est ainsi. Je suis certes l’auteur du premier livre redoutant la déroute élyséenne, avec début 2012 : « Ce François Hollande qui peut encore gagner le 6 mai 2012 ne le mérite pas. » Il intégrait rapidement mon respect et ma politesse. Dans le cadre de ce livre il convient de signaler un « vous connaissez Montcuq ?... »
Et j’enchaînais sur le salon du livre pour lequel j’avais essayé de le joindre par twitter...
Réponse FH : « Je viendrai la prochaine fois. »
Quand un certain Jean-Michel Fabre relate cet événement dans leur Dépêche, l'essentiel du point presse est "oublié". Un quotidien prétendu indépendant aurait dû se délecter de la réponse « la démocratie ce n'est pas simplement le vote : démocratie citoyenne, humaine... éditoriale. » Mais cette « démocratie éditoriale » c’est en se tournant vers moi qu’il l’avait ajoutée. Et non vers la dépêche, oh ! Je ne pouvais alors plus douter qu’il m’ait reconnu. JMVF, le maire de Cahors, avec lequel il était arrivé en grosse voiture, lui aurait-il glissé de redouter ma présence ? Ou l’essai "impertinent" plus mon classement au rang de 28e par le CSA en février 2017 parmi les candidats à sa succession, me valent « une fiche » ?...
Naturellement, pour la quatrième édition, je titrais sur cette réponse. Nous savions que sauf miracle il n’y en aurait pas donc il était de bon jeu de s’amuser un peu, de titiller nos installés pour montrer leur véritable visage. Je m’amusais avec quelques chroniques sur la possibilité Hollande. Le quatrième miracle aurait pu venir de la reprise par un « grand média », ah nos « prétendus grands médias », de cette possibilité et d’un engouement qui aurait décontaminé notre commune. C’est une image. Si le statut d’écrivain majeur me semble nécessiter d’autres œuvres, François Hollande aurait été le premier Président de la cinquième République à fouler Montcuq. Certes après son mandat mais pour une commune rurale de cette taille, cet événement… peut-être même leur dépêche du midi "aurait dû" en causer.
Avec Claude, nous n’avions donc aucune illusion. Il ne faut jamais faire « l’année de trop », vouloir passer en force. Dans ce contexte nécessitait un choc électoral était nécessaire, mon élection en 2020. J’en parlais, de mon élection, en espérant trouver un voisin plus capable que le cousin de Miss Maury pour le grand fauteuil, une implication dans le domaine de la culture me suffisant. À la mairie et à la communauté de communes. Naturellement, publiquement, je n’excluais pas de mener une liste. Il est vrai qu’au niveau compétences, succéder à M. Lalabarde ne place pas la barre très haute.
Vous venez de lire ou écouter un chapitre. Vous pouvez en faire de même page : édito Montcuq Troublant.
Page de la série les élus, interviews et chroniques. Cette page est issue de MONTCUQ TROUBLANT 2021.
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