- Alors pourquoi appeler salon du livre et non salon
des éditeurs (subventionnés) ?
- Je ne sais pas... ce n'est pas moi qui prend cette décision...
c'est des intitulés qui sont restés des années précédentes...
- ça ne vous dérange pas d'être dans une association où
l'argent public sert à des éditeurs ? (j'exagère ?)
- Je suis en intérim... même si je suis là depuis
trois ans... on ne me demande pas mon avis... je fais tourner mais je n'ai aucun
pouvoir de direction.
- Qui faut-il voir ?
Monsieur le ministre Martin Malvy (président de
Région, ex-ministre... quand on s'en souvient il faut toujours dire monsieur le
Ministre à un ancien ministre...) ?
- Écrivez au Président du CRL, monsieur Alain
BENETEAU.
- Quel est son pouvoir ?
- Il a le pouvoir d'un président en association... il
vous répondra, je pense, d'attendre l'arrivée de la nouvelle
directrice...
- S'il y a un gros problème au CRL
(je souris en posant la question, hésitant à parodier
Renaud, en cas de guerre, en cas de crise ou victoire des
fachos)
- Immédiatement j'appelle monsieur
BENETEAU.
La sympathique attachée de la direction
fantôme (qui n'a malheureusement pas la qualification exigée du poste...
pourtant je préférerais discuter avenir avec elle plutôt qu'avec une
sous-madame-Simon), me fournit le contact de
monsieur BENETEAU...
BENETEAU Alain, PS Haute-Garonne, Premier Vice-Président du Conseil
Régional Midi-Pyrénées...
Commission permanente - Environnement et développement durable - Industrie
(PME-PMI, grands groupes et services à l'industrie)
Recherche, transferts de
technologies et enseignement supérieur.
Non je ne lui chanterai pas "maintenant qu'on est socialistes, fini le
pognon aux éditeurs, on veut des subventions pour les auteurs, et même pour
l'auto-édition, parait qu'y'a pas qu'des cons" (toujours pour parodier
Renaud) est-ce qu'il m'aurait répondu "trublions trublions tu vas
prendre des gnons..." (est-ce que monsieur BENETEAU a aussi été bercé du
côté de Renaud ?)
Premier appel (21 juin). Attachée de direction de
monsieur BENETEAU, très aimable...
- (...) Pour faire bouger un peu
le CRL il faut quelqu'un d'un peu connu sûrement ?
- Oui... je pense que maintenant
peut-être il y aura une autre politique qui va être mise en place... je pense
qu'il vaut mieux que vous en parliez directement avec monsieur BENETEAU et
après avec la nouvelle directrice, madame Tabarly, qui va arriver le 1er août...
je ne vous promets pas qu'il pourra vous rappeler aujourd'hui... mais lundi...
Deuxième et troisième appels (25 juin). Deuxième
attachée de direction de monsieur BENETEAU, très aimable...
Le troisième appel, vers midi, comme
demandé
- Malheureusement monsieur BENETEAU
se retarde, il va venir directement pour le déjeuner qui l'attend à 12h30...
hier il a enchaîné réunion sur réunion, c'est vrai qu'il a beaucoup de gens à
rappeler... cet après-midi... soit avant 16 heures soit après 16 heures (sic)
J'aurais aimé poser quelques questions à Monsieur BENETEAU, comme :
- Son regard sur l'auto-édition ?
- Sa connaissance du milieu de l'édition, des droits d'auteur ?
- Les critères d'attribution des bourses ? (avoir eu une bourse du CRL
n'est pas toujours suffisant pour le salon de Toulouse... quand les éditeurs
disparaissent l'auteur n'est pas forcément invité... le CRL lui - il se
reconnaîtra... - conseille de quémander un strapontin à un libraire...)
- Pourquoi donner le pouvoir aux libraires ?
- Nouvelle direction pour nouvelle politique au CRL ?
auto-édition, autoproduction : ne pas confondre l'environnement : dans
la musique, les majors (qu'on peut effectivement
comparer aux grands éditeurs) et les producteurs indépendants (rapprochement
possible avec les éditeurs moyens, régionaux) ont le souci de FAIRE VIVRE LES CREATEURS, les soutenir dans leur
démarche...